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Elegantia Poetia
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27 juin 2006

journal de bord du poète, volume 1, chapitre 13

Cela fait bien longtemps que je ne t'ai pas adressé la parole par mes mots. J'étais dans l'impossibilité de le faire, et par chance, maintenant j'en ai la possibilité. Cependant elle risque de n'être que de courte durée. Presque deux semaines sans écrire dans ce journal, pour te raconter mes périples tous plus exitant les uns que les autres. J'ai fait une cure des moyens de communication. Je pense que du bien est ressorti de cette isolation quelque peu forcée. A la place de tout cela, je me suis retrouvé à lire des polars tout en écoutant pour la 100ème fois Kind Of Blue de Miles Davis. Album référence du jazz s'il en est, des compositions solides et un orchestre qui nous fait encore rêver. Rien de mieux que de lire un polar dont l'action se situe dans les années 1930 avec cette musique d'ambiance qui rythme nos yeux en train de lire ces lignes.

Il faut aussi prendre le temps de trouver un travail pour occuper cet été qui risque d'être chaud. Je ne sais plus quoi faire, il faut toujours plus de qualification pour trouver du boulot. Quoiqu'il en soit, le travail forme le corps et l'esprit à presque toutes les épreuves de la vie. Trouver du travail dans ce monde est un vrai parcours du combattant. Mais bon, le mérite que l'on trouve dans ce système, c'est qu'il fait le tri dans les postulants.

Encore un été chaud, un été qui transpire, un été qui voit naître les jupes des filles, les lunettes de soleil, les parasoles, les tongs, et tout ce qui va avec. J'aime l'été, les bords de plage, dorer au soleil, et puis jouer de la guitare en transpirant tout ce que je peux. L'été, c'est la saison des parties de cartes, tarot, belote, poker, tout y passe. Mais c'est aussi le temps des dvds entre potes une bière à la main, on regarde un film qu'on a déjà vu cent fois. On se retrouve dans cette Elegantia Poetia version été, une version chaude qui a besoin de ventilateur pour mieux s'exprimer. De toute façon je pense que c'est toujours comme ça, quand on subit quelque chose d'heureux ou de facheux, quelque chose de beau en sort. En été, on subit la chaleur et tous ses effets, et cela fait naître quelque chose de nouveau et de chaud. Comme si les mots sont différents en été.

Journal de bord mode estival: chaud chaud chaud. Cela résume ma vie en ce moment, il fait chaud et tout ce chaud se traduit par un art qui monte en puissance et qui va exploser quand la pression sera trop forte pour contenir l'oeuvre qui se prépare.

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Commentaires
M
Bienvenue spéciale et heureuse à toi masteryotuwan de Céans en ton Elegantia Poetia qui sait aussi vivre une introduction vachly chaude et douce...<br /> <br /> I'm just listenin' ''Darkness'' of Tab Benoit and I've got the damned nostalgia of your soul soul musik...<br /> Hopin' you had in your sac à dos your papers & pencils in this fermée de retraite aux bénéfices secondaires et tertiaires indéniablement magistraux for the pure soul of yours...
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