Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Elegantia Poetia
Elegantia Poetia
Publicité
Elegantia Poetia
Derniers commentaires
Albums Photos
Archives
1 juillet 2005

La chasse aux prolèques - Introduction

La chasse aux prolèques

Introduction


« L’entreprise que vous entreprenez n’est pas des plus simples. J’espère seulement que vous savez dans quoi vous vous embarquez. » Le problème avec ce groupe d’aventurier c’est qu’ils ne savent pas où ils vont. Quelle idée de venir me voir, moi Docteur Genius, le plus grand savant, sans savoir dans quoi l’on s’embarque. Ils viennent me demander comment se présente un prolèque. Mais un prolèque ne se présente pas. Et en plus ils ne le savent pas. Comment ne pas savoir qu’un prolèque ne se présente pas, on le présente, mais il ne se présente pas. Et puis de toute façon, tout le monde sait à quoi ressemble un prolèque. Vous aussi j’espère ! Je me demande vraiment dans quel monde nous vivons pour que personne ne s’intéresse à la biologie et à toutes les sciences. La physique quantique, et la chimie moléculaire tout le monde n’en a rien à faire. La dernière fois que je faisais des recherches sur la mutation de gêne olfactif de la loutre d’Amazonie oriental je me suis rendu compte du peu d’intérêt que porte les gens aux prolèques. Ne me demandez pas le rapport, ça serait trop long à expliquer. Mais bon. Arrive ce qui devait arriver et que je redoutais, le banquier, l’homme qui finance cette expédition, me demande ce à quoi ils vont avoir à faire face. « Tout simplement mon cher Monsieur, voici ce qu’est un prolèque : n.m. du français prologue et tique. Animal de l’Amazonie, le prolèque mesure entre 50 cm et 1 mètre 80. Il est de quatre couleurs différentes : rouge, bleu, vert et noir (qui n’est pas une couleur mais l’absence de couleur, cela expliqué par le phénomène de, oui excusez-moi, je m’emporte). La disposition de ces couleurs sur son corps est en perpétuel changement. Sous ses apparences de grand rieur, le prolèque peut se retrouver comme étant très violent et redoutable prédateur. La texture de sa peau est de plusieurs matières. Le prolèque est un animal étanche, il résiste à l’eau, il ne rétrécit pas au lavage, résiste au feu et à beaucoup d’autres incidents. Sa peau est indestructible ce qui lui confère une grande valeur. Ses dents sont comme des lames de rasoirs, cependant comme il ne sait pas s’en servir, il se les coupe souvent. Ces oreilles sont immenses, tellement que certains disent qu’elles ont inspiré le film Dumbo l’éléphant. Le prolèque n’est pas un animal très rapide, nni très agile, mais il effraie par son rire psychédélique. Animal légendaire, le prolèque a souvent été chassé, mais il a plus souvent chassé les chasseurs qui sont ainsi devenus les chassés du chasseur qu’ils étaient venus chasser. » Là, l’ancien sergent de l’armée me demande sur un ton autoritaire s’il existe un moyen de le tuer puisqu’il est indestructible, qu’il a des dents comme…… « Mais je n’ai pas fini, lui dis-je en dodelinant de la tête, j’arrive à ce moment de la définition : le seul moment où le prolèque est vulnérable : lors de son changement de motif de couleurs sur sa peau, une nuit de pleine lune lorsqu’une étoile filante annoncera une pluie de météorites. » Toujours insatisfait, le sergent me demande quand cela se passe-t-il. Je n’ai pas le temps de répondre que le professeur, le « cerveau » du groupe, voulant briller de son intelligence si médiocre, lui répond d’un ton professoral des plus vaniteux que cela se passerait entre le 13 février et le 11 janvier. Une fois son délire finit, je donne les dernières instructions à cette expédition. Il faut dire que je n’ai jamais vu une telle équipe. De tous ceux que j’ai vu, je pense qu’ils seront les seuls à réussir à se tuer tous avant de monter dans le premier bateau. Par acquis de conscience, je leur donne l’adresse d’un armurier qui leur donnera du matériel pour attraper ou plutôt essayer d’attraper un prolèque. Cependant, en regardant à nouveau ce groupe, je me dis que, en fait je me dis rien. La seule chance d’en réchapper que je leur donne est d’abandonner tout de suite. Quoique l’on ait déjà vu réussir des expéditions rien que par le fait qu’on leur donnait très peu de chance.
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité