journal de bord du poète, volume 1, chapitre 1

journal de bord du capitaine, 23heurer 9, j'aurais pu commencer comme ça.

c'est sur cette idée de faire un carnet de route, comme les vieux romans d'aventure où le héros racontait son histoire au jour le jour, un peu comme l'île au trésor (dailleur il faudra que je le relise), que je donne une nouvelle vie à ce blogue.

c'est sur mon lit que débute l'histoire qui va te lié, toi lecteur, avec moi, auteur; car c'est sur mon lit que prend naissance l'Elagantia Poetia. tu apprendras ce qu'est l'Elegantia Poetia au fur et à mesure  que tu liras ces lignes. lignes qui semblent se perdre dans les méandres de la toile que tisse internet, mélangeant les biographies de Marilyn avec des trucs plus crades.

sur mon lit, étendu, inerte mais vivant, le son des guitares qui pleurent arrive à mes oreilles, elles agissent attendant le bon moment pour faire leur effet. les notes s'enchaînent les unes aux autres, lentement, le pouvoir musicale qu'elles portent monte en puissance, elles s'insinent dans les tripes, dans tout ce foie générateur de cette bile noire qui semble nous pourrir l'existence, mais qui pourrait être la vraie cause de la sensibilité chez les poètes. et il y a cette lumière bleue, bleue mais douce, qui me dit que je suis bien vivant, la voix de ce chanteur afro-américain, ancien esclave sans doute, qui sait de quoi il parle quand il chante ses souffrances, il va à l'essentiel.

sur ce lit, je dormais en gardant l'espoir, que le pouvoir de l'art se perpetue, qu'il y est toujours des gens pour créer, mais aussi pour voir ces créations de l'art, car l'art n'est pas un amour à sens unique, mais bel et bien, un amour qu'on partage entre le créateur et le public.

journal de bord du poète, je ne sais que dire de plus, tout commence ici, notre relation, entre toi lecteur, j'espère que tu vas aimé cette histoire que je vais te conter, nous allons tout les deux voyager dans les délires qui nous habitent, prend soin de toi, tu le mérites.