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Elegantia Poetia
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8 juin 2006

journal de bord du poète, volume 1, chapitre 7

Là maintenant tout de suite, je critique, et beaucoup. Enfin, je critique les intermittands du spectacle. Je sais que c'est pas bien, enfin non, pas pas bien, c'est juste qu'ils me prennent la tête. J'en ai parlé avec mon grand-père, qui est de mon avis dailleur, mais les intermittands, ils sont comme tout le monde si ils veulent du pognon en masse, il faut travailler en masse. Alors ça y est, Depardieu gagne 10ans de loyer en 2mois, tout le monde veut faire pareil. Mais le plus choquant dans tout ça, c'est que Depardieu le lendemain de son boulot, il se met au chômage l'idiot. J'adore ça. Ils sont bêtes, c'est toujours comme ça les abus, on finit par les payer. Héhé, ça me fait bien rire, en y pensant. Les vrais artistes ne sont pas ceux qui à mon avis luttent en gueulant dans la rue, ou bien, ceux qui annulent leurs spectacles, mais ceux qui continuent à ouvrir leurs paroles aux personnes, c'est eux qui méritent la place au soleil de l'Art.


Un artiste qui se taît et qui arrête de parler est un artiste inutile.

Je le dis et je l'affirme, les artistes sont les prophétes, les messagers d'aujourd'hui, ils ont une vision du monde qui est la leur et ils l'a font partager.

Cher lecteur, ne sois pas choqué par ce que je viens de dire, j'avais simplement besoin que tu saches une partie des reflexions que j'ai eu aujourd'hui. C'est marrant quand on discute avec les gens, quand ils sont du même avis que nous, et bien, ça nous conforte dans notre idée, alors on trouve pleins d'arguments qui peuvent nous aider.


Cher lecteur, tu vas comprendre tout ce que je te dis et qui je suis, si tu continues à me lire, et que tu persistes dans mon univers, parce qu'il est très dur de rentrer dans mon univers, et bien, je pense que tu vas te faire plaisir.

Journal de bord du révolutionnaire de l'Art, tout est bien qui finit bien, enfin non, qui continue, car le chemin de l'artiste est le même que celui du bachelier qui attend ses résultats, très stressant.

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