journal de bord du poète, volume 1, chapitre 4
Pour commencer aujourd'hui, je ne vais pas te dire quelle chanson j'ai
écouté en boucle ou bien si j'ai regardé les matchs de tennis à la
télé.
Je vais tout simplement commencer par m'excuser de ne t'avoir pas écrit
hier. Tu ne peux pas imaginer comme je me suis senti mal à l'aise quand
je m'en suis aperçu. Cela est peut-être causé par le fait qu'hier était
une excellente journée, et que jalousement, j'ai voulu garder tous ses
souvenirs pour moi et moi seul. Je vais quand même te dire que j'ai
passé une très bonne journée, j'ai pu goûté les plaisirs de la détente
dans la nature, plongé au milieu des verdures de prairies, les sens
mêlés au doux vent de l'été naissant. aucune musique pour bercer ces
instants de calme.
Mais ce chapitre de cette vie doit te dire qu'elle était la journée
d'aujourd'hui. Pour un carnet de route on peut dire qu'aujourd'hui,
j'ai bien bougé. Je suis allé voir ce qu'il y a dans les magasins.
C'est vraiment un truc de fou de constater toutes les choses plus ou
moins belles et intéressantes que l'on peut trouver dans les magasins.
Personnellement sache cher lecteur que j'aime beaucoup la belle
papeterie, et pour moi, voir un beau carnet, un beau cahier, et bien,
ça me donne envie d'écrire, d'écrire et de remplir les pages, de
poésie, d'histoires loufoques ou bien triste, de raconter la vie d'un
oiseau qui tombait des nuages, de dessiner les milles couleurs du
sourire d'un enfant.
Aujourd'hui, j'ai craqué pour un magnifique livre de contes, des contes
issus de la mythologie du monde entier. On y raconte la naissance du
monde, de la terre, mais aussi la rivalité entre les dieux, la rivalité
et la dualité qu'il y a dans l'amour, car la création, les dieux, et
l'amour sont les thèmes les plus récurents, de ces contes.
J'aime imaginé en regardant les pages, les illustrations, et les
couvertures des livres tout ce qu'on peut en faire, la manière de les
raconter, de les mettre en scène, et je me dis qu'ils sont bien
chanceux les enfants qui se couchent au rythme de ces histoires. Je me
dis aussi, qu'il faut prendre plus d'initiative pour montrer aux gens
que les livres c'est autre chose que l'équipe ou bien le figaro, mais
que c'est aussi des moments de poésie, des instants où rien ne peut
perturber le monde dans lequel on vit. Une seule chose le prouve: aller
parler à quelqun qui lit un livre dans une librairie, à tout les coups
il va sursauter, car il était dans un monde qui n'était plus celui de
la réalité commune.
Sur ce, cher lecteur ou bien lectrice, je vais me coucher, au rythme de
Cream, les guitares hurlantes de colère dans les oreilles, ou bien
peut-être avec les textes décallés de Georges B. Je ne sais pas ce
qu'il y a dans l'air, peut-être la chaleur qui monte, ou bien un je ne
sais quoi d'insouciance qui ne veut pas me quitter.
Jounal de bord du libraire, pour vendre des livres, il faut donner envie d'en lire.