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Elegantia Poetia
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12 juin 2006

journal de bord du poète, volume 1, chapitre 11

Qu'il est beau d'entendre une jeune enfant rire. Cette remarque pour te dire cher lecteur que cette ambiance dans laquelle on vit lorsque des bébés sont dans la même pièce que vous lors d'un repas entre amis est quelque chose d'assez merveilleux. Pourtant, un bébé, ça pleure, ça parle pas, et puis ça pue. C'est pas toujours spécialement beau, mais on les aime quasiment tout le temps. Dire qu'on a tous été comme eux avant de pouvoir devenir ce que l'on est. Le pire est de penser qu'on change encore et qu'en devenant vieux on a tendance à redevenir tel qu'on était gamin.

Je viens de m'imaginer ça, et c'est assez troublant.

Le piano m'obsede. J'ai envie de piano. Le piano c'est comme la première fois que l'on gagne aux billes, notre premièr expérience en appelle de nouvelles. On ne peut plus s'empêcher d'en vouloir encore plus, c'est une petite voix qui nous parle et nous dit de venir la voir. Chante du bout des doigts, chante et n'oublie pas. Chante cette mélodie cachée par les ombres de l'été.

Je n'aime pas quand il fait trop chaud. Ou bien plutôt, je n'aime pas quand il fait trop chaud et que je ne suis pas au bord d'une piscine, d'une rivière ou de la mer. La chaleur brise tous les liens avec la vie que l'on peut avoir, elle nous empêche de respirer et de bouger.

Cher lecteur, mon Elegantia Poetia n'a jamais été aussi belle que depuis qu'elle grandit. Je l'explore de jour en jour, je la nourrie, je lui donne de quoi s'épanouir, et en retour elle me le rend bien. Elle me donne l'inspiration et Ophélie, la muse de ma poésie en est sa messagère. Oui, je suis quelque peu nombriliste, mais ça fait du bien de temps en temps de se sentir aimé par soi-même.

Jounal de bord du garde d'enfant: pleurs mais aussi rires ont été de la partie, ce qui change des sons de guitares et de la musique tonitruantes de la maison. Que dire de plus pour cette journée encore une fois bien rempli. Que de travail dans l'art, que de choses à dire et à faire. Autant la science a parfois des moments de chute et de mauvaise santé, autant l'art va toujours de l'avant.

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Commentaires
Y
combien de fois je te le dirais Solid Snake, écris toi aussi, je sais que ton roman pourra devenir un grand roman, alors travaille toi aussi, tu peux pas imanginer combien lire ces lignes a été heureux pour moi...<br /> <br /> continue d'écrire
S
Ton Elegantia Poetia ne céssera de grandir jusqu'au bout. Chaque chose que tu vois, chaque chose que tu vis vient grandir ton art. Parfois, je me dis même que l'art grandit de lui-même. Nos cervaux ne sont que des terres fértiles dont nous sômmes les jardiniers. Les éxperiences que nous vivons deviennent alors l'eau, le soleil et le terreau qui permettent à l'art de pousser. Quant à nous, jardinier de notre état, nous ne sommes là que pour travailler ce jardin, arracher les mauvaises herbes, tailler les branches et ainsi lui donner la forme que l'ont souhaite. Mais ce n'est qu'une idée.
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